Une journée typique d’un séjour

pourrait commencer avant l’aube, à l’ancre, dans une petite crique sauvage éloignée de la civilisation.
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Comme convenu la veille, quelques équipiers ont décidé de rattraper un peu de sommeil dans leurs cabines. Bercés par le léger roulis et tangage du bateau, ils peuvent sentir l’odeur du marc s’échappant de la cafetière italienne, entendre le bruit des instruments qui s’allument et soudain surprendre une lumière rouge à travers le hublot.

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C’est la frontale de Sandra qui passe devant la fenêtre pour aller se préparer à lever l’ancre.
A la proue, au pied de mât, aux instruments ou encore à la barre, chacun est à son poste prêt à la manœuvre. Le commandant de bord donne les instructions, c’est parti, le voilier prend de la vitesse et se dirige vers le large.

La mer est calme, c’est toutes voiles dehors que le voilier trace son sillage à une vitesse de 4 nœuds. A cette allure, les activités sont plutôt réduites. Certains échangent ou s’exercent aux nœuds marins, Guillaume répare ce tiroir qui grince depuis 2 jours et à tour de rôles les équipiers prennent la barre recevant les consignes du barreur précédent.

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Vers midi, tout le monde est sur le pont, la faim commence à se faire sentir. Les petits tapas cuisinés à la gîte par Marc ne vont pas suffire, il s’agit de penser au repas de midi. Cap sur une petite île sur laquelle ne se trouve rien de plus qu’un phare qui domine la mer.

Selon la carte, le sud de l’île sera l’endroit parfait pour mouiller; en effet la hauteur d’eau avoisine les 5 mètres et nous y seront protégés du vent qui tend à se renforcer. Pour l’instant la température de l’air est élevée, et donc pas besoin de désigner quelqu’un pour aller vérifier si l’ancre est bien positionnée, en fait Katy est déjà en train de mettre ses palmes.

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Une fois le bateau sécurisé, nous passons à table. Le menu : salade composée et des fruits frais pour le dessert. Avant le coup de barre, nous décidons d’aller visiter le phare. Chacun muni de son sac étanche nous voilà partis vers la côte à la nage. Après une dizaine de minutes de marche nous découvrons un vieux bâtiment très peu entretenu et ravagé par le temps. On est bien loin de ce que nous imaginions au loin. Néanmoins les images du drone et des appareils photo sont magnifiques.

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Les prévisions ne se sont pas trompées, le vent forcit et il est temps de remettre les voiles en direction de notre destination. Départ avec deux ris dans la grand-voile et un ris, dans le génois, on n’est jamais trop prudent ! Le bateau file à toute vitesse, le vent siffle dans les haubans, les vagues frappent contre la coque et à chaque virement de bord on entend les winchs reprendre les écoutes de génois. C’est un peu plus sport que ce matin, il s’agit de toujours garder une main libre pour se tenir.

Arrivés à destination, un petit village nous accueille et propose des bouées de mouillage visiteurs. Nous prenons la bouée sans difficulté. Une tortue verte, curieuse, passe à quelques mètres du bateau avant de replonger dans les fonds marins.  Nous nous préparons à aller à terre avec l’annexe. L’équipage se divise pour acheter de la nourriture, de l’accastillage et quelques cartes postales.

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De retour au bateau, tout le monde s’active pour cuisiner les fruits de mer achetés quelques heures auparavant.

La journée se termine sur un débriefing, chacun peut partager son avis sur la journée passée ainsi que sur les suivantes. Nous décidons de rester deux jours dans cette baie, car il y a encore beaucoup de choses à explorer à terre comme en snorkling.

L’après-midi a été longue, après un petit verre de rhum salvateur, Il s’agit de ranger le cockpit puis d’aller se coucher.

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